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PROJET D'APPUI REGIONAL A L'INITIATIVE POUR L'IRRIGATION AU SAHEL (PARIIS-BURKINA)
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La presse au contact des investissements du projet sur le terrain

La presse au contact des investissements du projet sur le terrain

Le Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel-Burkina Faso (PARIIS-BF) a organisé une sortie avec les hommes de médias, les 09 et 10 novembre 2022, dans la region du Centre-Ouest, sur les bas-fonds aménagés dans le cadre de l’initiative pour l’irrigation au Sahel. Ces bas-fonds se trouvent dans les communes de Sabou, de Ténado et de Dassa.

Le Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS) bénéficie d’un financement de l’IDA (International Development Association). PARIIS vise à atteindre les objectifs qualitatifs et quantitatifs de la Déclaration de Dakar en mettant en place les conditions pour la performance et la durabilité des investissements réalisés dans le secteur de l’agriculture irriguée.

Le Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel-Burkina Faso (PARIIS-BF) contribue de manière durable à l’augmentation des superficies irriguées dans la zone du Sahel. Depuis 2018, le PARIIS-BF s’investit dans quatre zones (regions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-Ouest, du Nord) pour aménager des bas-fonds, des périmètres irrigués privés et communautaires.

Le PARIIS-BF a convié les hommes de médias sur le terrain afin de constater de visu les investissements réalisés. Dans la commune de Sabou, province de Boulkiemdé, les hommes de médias ont visité le sous-projet de Godé d’une superficie de 22,97 hectares (ha) réhabilité entièrement par le projet PARIIS. Cet aménagement profite à un groupement fort de 352 membres dont 209 femmes. Au niveau de cette rizière, c’est la satisfaction chez les exploitants. Pour Issa Nébié, Secrétaire de la coopérative, « en dépit du retard au niveau des semis, nous espérons trois tonnes à l’hectare, soit un total de 68 tonnes ». La rehabilitation du bas-fond apparait comme une bouffée d’oxygène au sein de la communauté de Godé qui peinait à bien exploiter le bas-fond.

“La rehabilitation du bas-fond par le projet PARIIS nous a beaucoup aidé.  Au sein de notre communauté il y a beaucoup de veuves et d’orphelins qui arrive à subvenir à leur besoin à travers ce bas-fond don’t la rehabilitation a considérablement augmenté le rendement de la production”, s’est exprimée Maïmounata Yameogo, responsable des femmes de la coopérative.

Sur le site de Yerdion, commune de Dassa, dans la Province du Sanguié, nous avons visite une exploitation de 27, 47 ha. Elle est exploitée par la coopérative Yiwo (Dieu est capable), composée de 147 hommes, 69 femmes dont 78 jeunes.  Au niveau de Yerdion l’arrêt précoce des pluies, et le semis tardif ont considérablement joué sur le rendement. Nénamoins, les producteurs ont pu bénéficier du projet des formations sur « les techniques et technologies de production de riz, le recyclage sur la gestion de l’eau et l’entretien des aménagements, la vie coopérative, la prospection des marchés et la contractualisation » nous a confié Abdoulaye Bayili, de la chambre régionale d’Agriculture.

Pour Kalifa Bawar, president de la coopérative, la venue du projet à Yerdion a considérablement changé le fonctionnement de la coopérative. On note avec lui que la superficie du bas-fond a évolué et les parcelles des exploitants se sont agrandies.

Le dernier site visité était le bas-fonds de Tialgo, village situé dans la commune de Tenado, précisément dans la province du Sanguié. Le projet a réhabilité le bas-fond au profit de 168 femmes et 66 hommes de la coopérative Nguewarye (si tu ne peux pas, il faut laisser). Ainsi, avec la réhabilitation chaque membre de la coopérative a bénéficié d’une parcelle au niveau de l’exploitation. Le chef de terre a invité les exploitants du bas-fonds à se mettre ardemment à la tâche pour que la production soit abondante dans les années à venir. A ceux qui ne veulent pas travailler, il leur lance ce message: « Si tu ne peux pas, il faut laisser » en faisant référence au nom de la coopérative. Le dynamisme des membres de la coopérative se traduisent par les résultats obtenus au cours de cette campagne:  sur une superficie de 20, 5 ha, les producteurs attendent 82 tonnes de riz, soit 4 tonnes à l’hectare.

Le constat fait sur le terrain permet d’apprécier les acquis engrangés par le projet sur le terrain. Pour l’heure, les producteurs souhaitent l’accompagnement du projet en termes d’ équipements et de magasins de stockage. »

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boukare.yougbare@agriculture.bf

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